Congrès de la course à la chefferie libérale de 2025

27 mars 2025

Janet Roberts, Hilary Williamson, Brigitte Lagacé, Sheila Bryan

Quelle journée!

Le 9 mars, des milliers de libéraux se sont présentés au centre Rogers, à Ottawa, galvanisés par la course à la chefferie. Même s’ils avaient une petite idée de la tournure des événements, le suspens était à son comble.

C’était la conclusion de plusieurs semaines de préparation sans répit, par le Conseil national d’administration du parti, par les équipes de bénévoles des candidats, et par les membres du Parti libéral, depuis l’annonce de la démission de Justin Trudeau le 6 janvier.

Une foule de libéraux ont fait du bénévolat pour leurs candidats préférés : Mark Carney, économiste de renommée internationale, Chrystia Freeland, ancienne vice-première ministre, Karina Gould, députée (la plus jeune femme ministre du cabinet), et Frank Baylis, ancien député et entrepreneur à succès.

Le très honorable Mark Carney est maintenant chef du Parti libéral et premier ministre du Canada.

Avant l’annonce, les libéraux ont eu la chance d’écouter tous les candidats, que ce soit en personne au centre Rogers, à la maison ou dans une des nombreuses soirées de visionnement organisées d’un océan à l’autre.

Ensuite, lors d’un moment émouvant, Ella-Grace Trudeau a partagé dignement avec la foule toute la fierté qu’elle ressent pour son père, mais aussi la joie de pouvoir passer plus de temps en sa compagnie, et ce loin des médias.

Le premier ministre Trudeau a livré un discours d’adieu chaleureux et inspirant au parti qu’il a mené à la victoire en 2015, 2019 et 2021.

Le très honorable Jean Chrétien a raconté la longue histoire du Canada et de sa relation avec les assaillants étrangers, et a conclu son discours en conseillant au président Trump, « d’un vieil homme à un autre, d’arrêter ces absurdités ».

La foule s’est acclamée au moment de l’annonce des résultats et Cleo Carney a présenté son père avec assurance et fierté. Les deux filles de Mark Carney ont impressionné, le poussant à dire avec humour : « Premier ministre, il est évident que nous devrions sauter une génération. »

Finalement, notre nouveau chef a adopté un ton sérieux et dit : « Les États-Unis ne sont pas le Canada, et le Canada ne fera jamais, au grand jamais, partie des États-Unis de quelque façon ou sous quelque forme que ce soit. Nous n’avons pas cherché la bagarre, mais les Canadiens et Canadiennes sont toujours prêts à jeter les gants. » De Pierre Poilievre, il a dit : « Pierre Poilievre laisserait notre planète brûler. »

Il a ajouté : « Donald Trump pense qu’il peut nous affaiblir avec son plan pour nous diviser pour mieux régner. Le projet de Pierre Poilievre nous divisera et nous rendra vulnérables. » Le très honorable Mark Carney a appelé les Canadiens à redoubler d’efforts pour garder le Canada fort. La réponse du public a démontré que les libéraux sont prêts à se battre!

Ce qui m’a le plus impressionnée de M. Carney, c’est sa façon d’incarner l’identité canadienne. Il est poli, modeste et sait rire de lui-même, mais, sous ces allures il demeure imprenable. Tout un contraste comparé au chef conservateur et au président des États-Unis.

Lorsque notre nouveau premier ministre a clamé un Canada fort, toutes les personnes présentes ont compris qu’il ferait tout en son pouvoir pour y arriver.

Vive le Canada!

Hilary Williamson, présidente de la Commission des aînés libéraux